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Print // L’Obsession
Fixation douce. Dérive lente.
Ce n’est plus de l’amour : c’est un cercle fermé. Une pensée qui tourne, inlassable, creusant son sillon dans la chair de l’esprit.
La figure, paupières à demi closes, semble offerte — pas à quelqu’un, mais à une idée. Une présence invisible, étouffante, qui s’est faite atmosphère.
Les larmes, discrètes, ne viennent pas du chagrin mais d’un trop-plein. Une fuite d’âme. Une délivrance.
Le focus sur le regard devient topographie mentale — espace d’enfermement, chambre d’échos où le désir s’est retourné contre lui-même.
Obsession ne montre pas l’objet du désir. Elle en montre l’empreinte. Ce qui reste quand il n’y a plus rien d’autre.
Laissez cette image s’ancrer lentement en vous : elle connaît déjà le chemin de vos fixations les plus silencieuses.
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